La mise en scène des animaux sauvages dans les cirques est une distraction spectaculaire pour les amateurs fidèles. Cela éveille pourtant la conscience de certaines personnes. La détention des animaux dans les cirques serait une forme de maltraitance. Faut-il alors interdire la présence d’animaux dans les cirques ? Est-ce réellement un danger pour la vie animale ?
L’utilisation des animaux dans les cirques
Lors des cirques ou
spectacles avec animaux, les animaux sont dressés pour jouer des numéros. La soumission à ces dressages revêt pourtant des actes atroces. Avant d’en arriver là, ces bêtes sont détenues en cages et vivent des instants de misères. Ces animaux n’évoluent guère dans leurs cadres de vie au quotidien. Outre la maltraitance, le stress des spectacles est une source de préoccupation permanente pour ces bêtes. En jouant un numéro en cirque, un animal connaît très bien qu’il peut endurer. La peine est souvent exécutée devant la foule. Quelquefois, une faute vaut plusieurs coups de fouet. En coulisses, les corrections sont plus pénibles. Il arrive même que les dresseurs battent ces bêtes. Ces dernières sont parfois enchaînées. Pour leur faire peur, les dresseurs utilisent des longues battes en métal. Ces formes de maltraitance des animaux en
cirques sont publiées à travers des vidéos. Notant quand même que certains dresseurs n’appliquent pas ces genres d’actions. Tout de même, l’utilisation des bêtes en cirque présente de nombreux désavantages pour ces animaux. Hormis la maltraitance, on note le stress et la limitation d’enclos. Certains spectateurs sont très naïfs en pensant qu’une simple friandise permettra de dresser un lion ou un éléphant. Derrière ces soumissions se cachent en réalité des dressages et des maltraitances atroces. Chiens, chats, chameaux, chevaux,…, plusieurs animaux sont victimes de ces spectacles stressants. Pour leur venir en aide, il faut à tout prix stopper ce type d’événement. L’opposition à ce genre de spectacle est le seul moyen de sauver ces animaux.
Une pratique non prohibée en France
La France figure encore sur la liste des pays qui utilisent les
animaux dans les cirques. Si la prohibition de ce type de représentation est totalement interdite dans de nombreuses contrées, elle n’est que partielle en Hexagone. En effet, les
spectacles avec animaux sont interdits seulement dans quelques communes françaises comme Villeneuve-Saint-Georges, Creil, Pessac, Ajaccio et Mennecy. C’est peut-être le début d’une révolution dans les règlementations sur les cirques. On dit souvent que ce genre de spectacle permet de distraire les enfants. Alors qu’en réalité, cela n’a rien de culturel. Le côté amusant des cirques avec animaux n’apporte pas de moralité. Certes, ces spectacles avec animaux font rire le public, mais en contrepartie, ils font souffrir les animaux. D’ailleurs, les autorités publiques doivent prendre des mesures strictes pour stopper ces actions. Cependant, les politiciens ont tendance à négliger ces cas. Ils ignorent peut-être la réalité ! Les cirques avec animaux font rentrer beaucoup d’argents que les autorités tentent de nier la vérité. En réalité, les cirques avec animaux transforment ces bêtes en de produits de consommation. De son côté, la population devrait prendre conscience de cette éventualité d’inciter les pouvoirs publics. Si l’idée vient du public, ces derniers penseront peut-être à modifier les règlementations. La mobilisation doit être menée à fond pour alerter les entités responsables. Il faudrait revoir le respect de l’animal. La faune mérite de s’évoluer dans leur milieu naturel. L’utilisation des animaux sauvages dans les cirques empiète leur droit.
Une loi qui autorise tout
En France, la loi autorise même les propriétaires et dresseurs à utiliser les
animaux dans les
cirques. Ce n’est pas étonnant si la population est peu sensibilisée par la lutte contre cette barbarie. À travers un arrêté, la loi française autorise la détention des animaux
sauvages dans des centres de spectacle touriste. Ainsi, le fait d’identifier et d’utiliser les bêtes dans des spectacles de cirques est règlementé. Il faut quand même signaler que toute loi n’est pas bonne. Cette remarque est souvent argumentée par les personnes sensibles à la maltraitance des animaux. Ce même arrêté stipule que les animaux ne peuvent jouer des numéros lors des spectacles s’ils sont en mauvais état de santé, si le type de prestation peut nuire à la santé des bêtes ou si la sécurité des spectateurs ou celle du personnel est soumise à certains risques. Les animaux sensibles doivent être placés dans des lieux spécifiques adaptés à leurs besoins. À vrai dire, les cirques ne sont pas appropriés au mode de vie des bêtes. Les animaux utilisés en cirque paraissent peut-être en bonne santé, mais ils sont soumis à de sérieux problèmes mentaux. La loi se contredit elle-même en stipulant que les bêtes ne doivent être placées dans des lieux pouvant nuire à leur santé. Le stress quotidien qui pèse sur ces animaux est source de dépression. Les coulisses et les centres de dressage sont des sites inadaptés aux bêtes sauvages.
L’interdiction des animaux en cirques, une nécessité pour les bêtes
Les animaux utilisés en cirque souffrent énormément. Ils rencontrent tant de problèmes, dont le manque d’espace. Chaque animal bénéfice à peine d’un espace de 60 cm2 pour vivre. Tout en étant enfermées, ces bêtes sont privées de bien-être et de joie de vivre. Certains animaux ont besoin d’une vie en interaction, tandis que d’autres s’évoluent en solo. On note, par exemple, le cas des éléphants. Ces pachydermes doivent se développer en groupe pour vivre. Les tigres, par conte, vivent en solitaire. Le fait de regrouper plusieurs animaux de différentes espèces pose un vrai problème pour ces bêtes. Cette obligation de solitude ou d’interaction soumet les animaux à un état de stress permanent et accru. En outre, les transports sans cesse sont inadaptés à la vie animale. Les dresseurs doivent se mettre à leur place pour réaliser l’impact de ces situations à leur vie. Les instants passés en cages ou en coulisses, les petits espaces, les dressages au quotidien,…, tous ces facteurs conduisent au manque de stimuli. Ces situations ne permettent pas à ces bêtes sauvages de développer le stimuli. Les conditions climatiques sont aussi des problèmes non négligeables. Les lions, par exemple, ont l’habitude de vivre dans des régions chaudes. Pourtant, le fait de les transférer en France leur soumet à de rudes conditions climatiques en période hivernale. À part cela, les bruits et lumières dans les cirques gênent ces animaux. Sous les chapiteaux, face à la foule, derrière les coulisses,…, tous ces contextes sont inadaptés à la vie animale. Pour sauter dans les cerceaux ou se tenir debout, ces bêtes doivent faire face à plusieurs impasses comme la privation de nourriture et le dressage surévalué.
Quelles actions mener ?
Pour venir en aide à ces animaux, il faut à tout prix stopper l’
utilisation des animaux dans les spectacles itinérants. Plusieurs actions peuvent être menées à l’encontre de ces pratiques. Le fait d’en parler à son entourage est un acte rapide et pratique. La signature et le partage de pétition sont aussi des actions fréquentes. Lorsque cette plainte gagne plusieurs signatures, on peut la remettre à la ville. La pétition permettra alors d’alerter les responsables locaux. La manifestation est également une action très fréquente. Plus les manifestants seront nombreux, plus l’acte est mieux valorisé. Notez que l’interdiction d’utilisation des animaux sauvages dans les
cirques prend déjà effet dans plusieurs pays, dont l’Autriche, la Bolivie, la Bulgarie, l’Inde, l’Italie, le Mexique, le Portugal, la Belgique et l’Israël. La France doit en faire autant pour devenir un bon exemple.