Le
réchauffement climatique engendre un réchauffement à grande vitesse de la Méditerranée. De nombreuses études scientifiques témoignent de cette catastrophe qui pèse sur le bassin méditerranéen. D’après ces analyses, la mer Méditerranée se réchauffe à 20 % plus vite que les autres points du monde. Ce fléau présente des conséquences néfastes pour l’environnement et la population. Mais quelles en sont les causes ?
Le bassin méditerranéen se réchauffe à grand pas
La
Méditerranée est la deuxième zone de la planète qui se réchauffe le plus vite après l’Arctique. Ce constat résulte des études menées par un groupe d’
experts en changements climatiques. Selon le rapport, une augmentation de température d’environ 1,5 °C (contre 1,1 °C pour le reste de la planète) a été retenue après la période de la révolution industrielle. D’après les chercheurs qui ont élaboré l’analyse, ce
réchauffement augmentera encore plus (à 2,2 °C) si aucune mesure de transition écologique ne sera adoptée. D’ici 2100, cette augmentation de température peut dépasser 3,8 C dans certaines zones. Les périodes estivales de la région méditerranéenne se caractérisent par de grandes bouffées de chaleur. Sans mesure stricte, les études prévoient des chaleurs plus intenses et plus permanentes pour les années à venir. Elles prétendent des acclimatations plus pénibles que les canicules. Si des actions d’atténuation sont appliquées, les précipitations se verront diminuées à près de 20 %. Pour cela, il faut maintenir le réchauffement à 2 %C. Sans politique efficace, on récoltera près de 40 % d’augmentation de précipitations.
En ce qui concerne le niveau de la mer, une élévation sans cesse a été retenue ces dernières décennies. Les constats montrent une augmentation de 3 mm par an entre les deux dernières décennies contre 1,1 mm par an entre les années 1970 et 2006. D’ici 2050, la montée des eaux sera plus conséquente, ce qui classera la région méditerranéenne parmi les zones sujettes aux dommages dues à l’augmentation du niveau de la mer.
Les probables causes de cette montée de température
Le changement de climat est la principale cause de cette importante hausse de température dans le
bassin méditerranéen. Cela est, en grande partie, engendré par les émissions de gaz à effet de serre. L’accumulation de ces derniers dans l’atmosphère entraîne la destruction massive de la couche d’ozone. En outre, d’autres facteurs sont à l’origine de cette augmentation de température répétitive dans la zone méditerranéenne. Parmi ces causes, on peut citer la pénurie d’eau. Celle-ci est de plus en accrue dans le bassin méditerranéen. Dans plusieurs pays de la région, le manque d’eau atteint un seuil critique. Certes, les stratégies mises en place pour la résolution de ce problème arrivent à desservir une partie des besoins, mais engendre des conséquences négatives pour l’environnement. Cela comporte aussi des contraintes financières et physiques.
On note également la pratique de certaines activités agricoles impactant sur le climat de la région méditerranéenne. En effet, la concentration de ces activités économiques dans plusieurs zones côtières du
bassin méditerranéen a de lourdes conséquences sur le climat.
L’aquaculture et la pollution marine sont aussi des facteurs non négligeables. Elles sont responsables de la dégradation climatique. L’évaporation élevée engendrée par ces contraintes intensifie la perturbation des entités biogéographiques.
En outre, les caractéristiques géographiques de la
Méditerranée sont des causes probables de cet important
réchauffement climatique. Cette condition a pour principal impact la variation de températures dans la région.
Afin d’atténuer les risques graves occasionnés par ce contexte environnemental dans la Méditerranée, des actions en contresens avec ce fléau sont envisageables. Ces mesures seront de suite appliquées après l’achèvement des études environnementales menées par le réseau méditerranéen d’experts. Sachez que ce réchauffement à grande échelle dans la Méditerranée a des répercussions sur la dégradation de l’atmosphère. Cela est également une source de conflits sociaux. Face à ces contraintes, les migrations humaines sont très probables. Cette prémonition est stipulée dans le rapport élaboré par les
experts en changements climatiques.
Les impacts majeurs de ce fléau
Le dérèglement climatique en
Méditerranée a de nombreux impacts négatifs sur la population et l’environnement. Parmi ces conséquences, il y a l’intensification du manque d’eau. D’ici deux décennies, près de 250 millions d’habitants de la région seront victimes de ce fléau.
Les
experts en changements climatiques recensent aussi des sècheresses plus intenses et des pluies torrentielles. Ces conditions climatiques extrêmes auront des lourdes conséquences sur l’agriculture. Les mauvaises moissons se multiplieront.
Ces situations entravent aussi les ressources halieutiques. Dans ce schéma, plus de 20 % de poissons et d’invertébrés de la région méditerranéenne disparaitront de la région d’ici 2059. D’ici 2100, un risque élevé d’érosion et de crue est aussi envisageable.
Le
réchauffement climatique du bassin méditerranéen impacte fort la diversité biologique. La Méditerranée étant porteur d’une grande biodiversité, ces richesses tendront à se dégrader vu la régression du climat. Le
réchauffement climatique se présente plusieurs facettes. Face à cela, les écosystèmes doivent avoir une meilleure faculté d’adaptation pour survivre à une telle situation. La variation de températures est pourtant imprévisible dans le
bassin méditerranéen, ce qui impacte fortement les conditions de développement des écosystèmes. L’augmentation de température due au réchauffement
climatique a également un impact sur les périodes ainsi que le mode de reproduction et de migration de plusieurs espèces animales.
Pour la population, cette condition rude est un facteur principal de prolifération de maladies et d’infestation parasitaire. Les contraintes physiologiques engendrées par le
réchauffement climatique dans la
Méditerranée sont de plus en plus importantes.
Des conséquences pour la mer elle-même
Le dérèglement climatique dans la zone méditerranéenne entraîne une élévation importante du niveau de la mer. Cela est notamment causé par la dilatation thermique de l’eau résultant de la fonte des glaciers du Pôle Nord. Le réchauffement
climatique engendre également la hausse de la température de l’eau. Celle-ci, à son tour, entraîne une stratification des eaux superficielles. En conséquence, l’apport en nutriments tend à diminuer. Cela conduit à la dégradation de la production primaire. Tous ces facteurs conduisent à l’élargissement de la superficie des déserts océaniques et à la prolifération d’espèces envahissantes. Le fait que la mer Méditerranée soit semi-fermée pose aussi des problèmes évidents. Cela engendre une élévation de l’évaporation saline dans l’atmosphère.
Compte tenu de ces facteurs, plus de 30 % des espèces vivant dans la région méditerranéenne tendront à disparaître d’ici 2050. Avec le processus de méridionalisation que subit le bassin méditerranéen, la menace qui pèse sur la diversité biologique est de plus en plus douloureuse. Comme indiqué précédemment, l’élévation de température dans la zone méditerranéenne n’impacte pas seulement la région. Les répercussions atteignent aussi d’autres coins de la planète.
Quelles actions menées contre le réchauffement climatique ?
Et dire que les températures dans la région méditerranéenne pourraient devenir plus pires que les canicules ! Cette constatation désastreuse est très inquiétante. Pour ne pas en arriver là, des mesures de transition écologique doivent être adoptées. Ces politiques permettront de limiter les dégâts causés par ce dérèglement
climatique. Leur enjeu majeur est de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela peut se faire de manière directe ou indirecte. Dans la seconde optique, l’idée est de capturer les gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère. Cela permettra de diminuer la quantité de carbone émis dans l’air. Outre ces mesures d’atténuation, des actes de mobilisation de la population doivent être mises en évidence. Les habitants doivent agir suivant une éthique éco-responsable.